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Texte expressif

Texte expressif : un poème 

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         J’ai choisi ce poème pour mon portfolio parce que c’est une marque du progrès important de ma créativité en français. J’ai toujours adoré la poésie et je l’écrivais depuis que j’ai pu écrire (cela n’est pas un mensonge), mais toujours en anglais, car c’était la langue avec laquelle j’étais le plus à l’aise. Je m’amusais toujours avec la manipulation de mots pour construire un poème, mais jusqu’à la troisième année d’université, je n’étais pas capable d’écrire un poème en français.

 

         Toutefois, dans un cours d’écriture française, j’ai pris un risque, j’ai travaillé fort et j’ai écrit mon premier poème en français. Ce poème est important pour moi parce qu’il montre mon habileté d’utiliser une langue seconde pour créer une pièce d’art que je ferais d’habitude en anglais. Ici, je vois l’approfondissement de ma créativité française qui m’a permis de donner aux mots du poème un rythme et des rimes en utilisant une syntaxe poétique plutôt qu’une syntaxe conversationnelle ou académique.

Texte descriptif

Texte descriptif 

L’échappe

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         Cette grande ville croît au tour de moi. Elle est belle et terrifiante en même temps ; avec ses tours d’acier et ses châteaux de verre, je ne suis qu’un petit caillou sur une rue quelque part – éphémère et négligeable. Elle est une machine vivante et élégante, avec ses gratte-ciels et les voitures qui roulent dans les rues comme le sang dans les veines des humains qui l’ont créée. La ville ne dort jamais ; j’entends ses éclats de bruit même pendant la nuit. J’entends les cris des voitures, les sirènes, le grondement constant de ses os de pierre et les milliards des pas dépêchés sur le trottoir. La ville bruyante qui ne dort jamais me réveille dans la nuit et je vois ses lumières. Il y en a tellement beaucoup, comme une mer éclairée. Je vois ces lumières, si belles, si dangereuses, car elles engloutissent les étoiles dans le ciel pendant qu’un nuage de fumée les éteint. Quand je respire, mes poumons se remplissent avec l’air gris, un mélange d’essence des voitures, le bitume brûlant et la fumée des cigarettes. La ville est pleine d’activité, elle est vigoureuse, et des fois elle est même belle. Mais elle est grande, trop grande pour moi. Il faut que j’échappe.

 

         J’écoute soigneusement, car parmi le bruit de la ville j’entends une voix qui m’appelle tranquillement, affablement. Je ne prends rien avec moi et je cours. Je cours après la périphérie de la ville et je cours encore plus, vers la voix gentille qui m’attire, jusqu’au moment où la ville disparaît derrière moi et je sens la terre molle sous mes pieds fatigués. Je regarde devant moi et je vois la forêt qui m’accueillit sereinement. Je respire profondément … je sens les feuilles d’automne sur la terre, les jolies fleurs qui se préparent à dormir jusqu’au printemps prochain, le bois ancien et des pins aromatiques. Au milieu de la forêt, je reste calme, figée par sa beauté. Je regarde autour de moi et je m’aperçois des arbres qui poussent vers le ciel en me protégeant avec leurs bras forts qui se terminent par les feuilles d’automne brillantes, comme un feu joyeux. Je vois les montagnes magnifiques qui encadrent la forêt et à leur base je vois un lac, comme le verre, qui dit « bonjour » au ciel. J’enlève mes souliers et je laisse mes pieds pendre dans l’eau calme. Je ferme mes yeux et j’entends la musique qui m’entoure : le chuchotement délicat du vent parmi les feuilles, le filet léger d’un ruisseau et la conversation douce d’une forêt des êtres vivants. C’est ici où je peux sentir le soleil sur mes joues ou la pluie sur ma peau, c’est ici où je peux adorer ce qui m’entoure. C’est ici où je me sens chez moi.

Valerie Binder

le 18 octobre, 2018

FLS 2761 B

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         Ce texte est important pour moi parce qu’il montre l’évolution de mon vocabulaire français. Un de mes grands défis d’apprentissage du français était de trouver le mot juste pour exprimer adéquatement mes pensées et mes émotions. J’aimais toujours m’exprimer d’une manière créative, mais en français j’ai dû travailler plus fort pour employer un vocabulaire plus élaboré pour que mes visions artistiques aient été satisfaites.

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         Ce n’était pas toujours facile, mais après avoir suivi un cours d’écriture en troisième année, j’ai enrichi mon vocabulaire pour être capable de décrire les idées et les concepts plus abstraits et philosophiques, notamment en écrivant ce texte descriptif. C’était amusant et éclairant pour moi de chercher les nouveaux mots parce que j’ai eu l’occasion de développer mon vocabulaire et ma confiance en français écrit !

audio 2017

Vieil extrait oral 

         Ce clip audio est une réflexion sur mon plan d’action pour le cours FLS 2500, que j’ai suivi en première année. Le but de cet exercice était de réfléchir (à l’oral) non pas sur la qualité de mon français, mais sur mon apprentissage de la langue. Toutefois, maintenant que je l’écoute, j’entends la différence entre la qualité de la langue parlée en première année et en quatrième année, car je me rends compte que je prends beaucoup de temps à chercher le mot juste pour m’exprimer et que je fais souvent le « um » et « euh ». Aujourd’hui, je trouve que je suis beaucoup plus à l’aise à l’oral, grâce à mes engagements comme mes stages de bénévolat et mon emploi bilingue. Somme toute, ce clip audio montre mon progrès dans la réflexion sur mes défis dans mon apprentissage du français d’une manière orale.

audio 2020

Nouveau extrait oral

Un nouveau défiValerie Binder
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         Cet extrait audio s’oppose au premier extrait audio (de 2017). Dans celui-ci, je discute des différences entre la qualité de la langue dans le premier extrait et celle dans le deuxième. Ce clip audio montre vraiment mon progrès dans l’expression orale en français. Ici, je suis beaucoup plus à l’aise, j’hésite moins, je parle plus vite et je reste claire dans mon discours.

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         Afin d’être authentique, je n’ai pas fait un script; j’avais juste quelques idées et quelques points de réflexion dont je voulais parler et j’ai laissé le reste à l’improvisation. J’ai trouvé que cet exercice était beaucoup plus facile que si j’avais essayé de la faire en 2017.

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